Humeurs en vrac d'une chroniqueuse

Humeurs en vrac d’une chroniqueuse – Femmes, je vous aime.

Par Journal l'Écho d'en Haut le .

Mars est le mois de la femme.  Le mois de la femme mais aussi le mois de tout plein de choses qui n’ont pas forcément de rapport entre eux tel que la nutrition et le mois des fous, oui oui, les fous.  Depuis quelques années les mois sont tous associés à une cause, une fondation ou une maladie.  Je parle de mois mais c’est sans oublier la semaine de ci et la semaine de ça. Il ne faudrait pas passer sous silence toutes les journées internationales de quelque chose.

Généralement les journées sont dédiées aux corps de métier et Dieu sait qu’il y en a des corps de métier.  Bientôt, pour ne pas écraser une journée internationale de quelque chose par une autre, il faudra inventer les demi-journées.  Comme ça, tous les jours, de toutes les semaines de tous les mois auront une place au calendrier de ce que nous ne devons pas passer sous silence.  Et c’est tant mieux.

Il est important d’avoir des journées pour se rappeler.  La vie va si vite, les choses passent avant qu’on ait eu le temps de bien en profiter.   Ce n’est pas long une journée pour se souvenir que des gens avant nous ont vécu ou vivent des trucs pas faciles à cause d’une maladie ou un syndrome.  Ou encore, pour relever le courage et la bravoure de ceux qui se sont enrôlés pour notre patrie, ou d’avoir une pensée pour tous ces petits qui sont morts avant d’avoir vécu. Pas assez long pour souligner l’engagement des gens qui se dévouent bénévolement pour un organisme ou un autre.  Une journée pour dire à notre employé(e) que son travail est important au sein de notre organisation.  Je crois en fait que ces journées de, ces semaines de, et ces mois de, ont été inventés pour nous faire prendre conscience que nous devons vivre et être reconnaissant envers la vie et envers les autres. 

Comme nous sommes en mars, et que, comme mentionné plus haut mars est surtout associé aux femmes, j’ai envie de vous parler de quelques femmes qui gravitent autour de moi et qui ont eu un impact notable dans la construction de la femme que je suis et que je veux être :  mon noyau dur, ma base.  La première femme de ma vie fut ma maman.  Feu ma maman était « mère-veilleuse » et elle m’aura donné la liberté et le goût d’être bonne, de me dépasser et de croire en moi.  Y’a mes grand-mères qui chacune leur tour, à leur façon m’ont appris à être une bonne cuisinière et une « bonne femme », valeur qui se perd de nos jours, je trouve.  Y’a mes tantes qui ont le cœur tout grand et qui ont fait figure maternelle quand ma mère est partie, trop tôt dans ma vie.  Je sais que je peux compter sur plusieurs d’entre elles pour épancher mon cœur et trouver du réconfort et des encouragements quand c’est nécessaire.  Y’a ma sœur, mon idole, celle qui travaille fort, celle qui a de l’ambition pour nous deux, cette femme belle et fière, droite et solide sur qui je peux compter pour tout et aussi pour rien.  Je ne peux m’empêcher de parler de la dernière femme qui fait partie de mon intimité, ma fille.  Celle qui m’a appris à être conciliante, aimante, patiente, résiliente, celle qui m’apporte de nombreux défis et de belles réalisations, celle qui fera de moi une mamie à mon tour, celle que j’aime plus que tout. 

Comment parler des femmes de ma vie sans parler de mes amies.  Je n’ai pas beaucoup d’amies mais celles que j’ai valent plus que tout.

Mes amies sont sans jugement, drôles et attachantes, elles sont de bons conseils et c’est comme ça que devraient être toutes les amies.  
Puis, dans ma vie, comme dans la vôtre, j’en suis certaine, je côtoie de nombreuses femmes inspirantes. Avez-vous remarqué combien de femmes sont chefs d’entreprises ou occupent des postes supérieurs dans notre localité?  Le ratio est étonnant et remarquable, toutes ces femmes de tête et de cœur qui gravitent tout autour de nous méritent que nous prenions le temps de nous arrêter en ce mois de mars et de leur lever notre chapeau.

 Bonne fête des femmes!!

N.D.L.R. :

Cette chronique «Humeurs en vrac d’une chroniqueuse», sera publiée mensuellement dans votre journal. Nous avons eu l’idée de lancer cette chronique qui se veut un moment de lecture amusant, de réflexions et d’échanges sur différents sujets mélangés d’émotions de la vie quotidienne.
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