Humeurs en vrac d'une chroniqueuseSaint-Adalbert, Saint-Marcel, Saint-Omer, Saint-Pamphile, Sainte-Félicité, Sainte-Perpétue

Humeurs en vrac d’une chroniqueuse – L’impératif présent

Par Journal l'Écho d'en Haut le dans Chronique.

L’été tire déjà à sa fin. Le soleil se couche de plus en plus tôt, les soirées sont de plus en plus fraiches et on a l’impression que ça passe donc trop vite. Mais pourquoi ? Serait-ce encore la faute de la maudite Covid? Elle a tellement le dos large, on peut lui faire porter tous les torts du monde, elle peut en prendre. Malgré qu’on l’accuse souvent à tort, elle s’en fiche, elle continue son petit bonhomme de chemin. Il est vrai que le confinement et les restrictions sanitaires nous ont privés de beaucoup de choses, beaucoup d’activités, de rassemblements, de vacances dans des ailleurs dont on rêvait. Elle nous a privés de journées, de semaines, de mois en fait, elle nous a même privés de plus d’une année. Pas étonnant alors que l’été nous ait paru si court. Cet été si étrange scindé en deux par un juillet automnal avec des températures en dessous des normales, de la pluie chargée d’orages et des écarts incroyables d’une journée à l’autre.


Pour ma part, j’ai le moral comme la température, il oscille entre le maximum et le minimum au gré des journées qui passent. J’ai des questions existentielles: je pense au passé, je songe au futur et je ne me sens nulle part totalement bien. Je me rends compte, et c’est peut-être l’âge qui me pousse à cette introspection. Je regrette une partie du passé que j’aurais dû vivre avec plus de légèreté puis, j’ai peur de l’avenir que je sens devenir plus lourd au fil du temps. Comme j’aurais dû danser plus alors que mes jambes étaient plus agiles. Comme j’aurais dû rire plus avec mes amies quand mes principes me stoppaient tous les élans. Comme j’aurais dû aimer plus, avec passion en repoussant la routine à demain et plus tard encore. Comme j’aimerais éviter des écueils à mes enfants, les protéger, les chérir plus. Comme j’aimerais trouver un équilibre entre le travail et les loisirs. J’aspire à me mettre au centre de mes priorités un peu plus parce qu’elle est rapide la vie. Elle court. Les gens tombent, la maladie s’invite trop tôt, les accidents déciment les familles et les surprises ne sont pas toujours très heureuses. Il faut arrêter de repousser les petits plaisirs à plus tard, se permettre de petites folies, dépasser nos limites, enfreindre l’interdit, manger gras, se coucher tard, faire des blagues salaces pour entendre rire les uns et rire des autres un peu coincés, découvrir de nouvelles saveurs, admirer les étoiles et tant d’autres petites choses qui embellissent les jours plus sombres.


VIS, VIVONS, VIVEZ !

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N.D.L.R. : Cette chronique «Humeurs en vrac d’une chroniqueuse», sera publiée mensuellement dans votre journal. Nous avons eu l’idée de lancer cette chronique qui se veut un moment de lecture amusant, de réflexions et d’échanges sur différents sujets mélangés d’émotions de la vie quotidienne.
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