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Humeurs en vrac d’une chroniqueuse

Par Journal l'Écho d'en Haut le dans Chronique.

Mes «psys» et moi.

 Je fais partie d’un groupe de psys qui œuvrent principalement sur Internet.  En fait certaines personnes pourraient nous qualifier de folles mais nous, on préfère le mot psy.  Chacune de nous avons un domaine de compétence dans lequel nous excellons.  On doit être trois ou quatre pour être complète et pertinente mais en jumelant nos idées, nos vécus et notre personnalité, nous y arrivons assez bien. 

Je blague, nous ne sommes pas psys ni un peu ni même beaucoup mais n’empêche que ce groupe d’amies me sauve d’un abonnement à vie sur le divan d’un professionnel.  Nous avons des conversations écrites (covid oblige) où nous échangeons avec humour, dérision, liberté et pertinence de nos vies.  Nous sommes différentes mais tellement pareilles.  Nous parlons librement de nos enfants, nos conjoints, nos parents, nos histoires, les belles et les moins réjouissantes. 

Dans ce groupe d’amies, nous mettons notre égo de côté, on s’écoute et on se conseille sans jugement, ou très peu.  On se tend la main et on s’accueille quand l’une ou l’autre a besoin.  Le jour, la nuit, en tout temps, y’en a une de nous qui est disposée. 

Pour certains, la fratrie est l’oreille qui faut, pour d’autres les conjoints sont ceux vers qui on se tourne mais je pense qu’il est primordial de se coller à une personne de confiance, peu importe laquelle pour ventiler, exprimer nos peines, nos colères, nos joies, pour être vrais.

On trouve de la force dans le nombre, parfois on se sent bien seul, incompris et différent et c’est en s’ouvrant qu’on se rend compte de comment nous ne sommes pas seuls,  pas seuls du tout en fait.

Internet regorge de groupes, d’associations, de blogues, de confréries diverses auquels il suffit de se joindre pour se retrouver, s’encourager et se consoler.

Les mères indignes, les hommes violents, les amateurs de bingo, les alcooliques anonymes, les adeptes du sexe tantrique, les fous de jeux vidéos, les adoptés, les toxicomanes, les amateurs de café bio, les pro-vie, les anti-vaccins, les angoissés, les « foodies », les ….  Y’en a une infinie diversité.  Partout maintenant on peut trouver quelqu’un qui vit la même chose que nous et qui est disposé à nous écouter pour être entendu aussi.  Suffit juste de faire la recherche et de s’ouvrir. C’est moins onéreux que la thérapie sur le divan du psy et ça fait vraiment du bien. 

Trouver son cercle, ses fous et folles, c’est ce que mes psys et moi vous souhaitons.

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N.D.L.R. : Cette chronique «Humeurs en vrac d’une chroniqueuse», sera publiée mensuellement dans votre journal. Nous avons eu l’idée de lancer cette chronique qui se veut un moment de lecture amusant, de réflexions et d’échanges sur différents sujets mélangés d’émotions de la vie quotidienne.

Je vous invite à partager vos réflexions en vous rendant sur notre site Internet : echodenhaut.org,  cliquez sur l’onglet « Chroniques » et choisissez celle que vous voulez lire et/ou commenter.

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