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Quelle répercussion aura la fin du Publisac pour notre journal local l’Écho d’en Haut ?

Par Diane Bérubé le dans Vie communautaire.

Comme la plupart d’entre vous le savez déjà, à partir du 13 février 2024 la compagnie Transcontinental cessera la distribution du Publisac. Puisque notre journal est distribué par eux, nous devons alors trouver une alternative viable pour résoudre la problématique du partage de nos informations le plus efficacement possible, à notre population au Sud de L’Islet.

D’autres modes de distributions sont envisageables si nous faisons affaires avec Postes Canada mais les coûts sont beaucoup plus onéreux, une augmentation de presque 70 %, soit 775 $ comparativement au Publisac qui nous coûte 215 $ par mois. C’est un pensez-y bien puisque le journal ne connaît pas ses meilleures années financières et que nous devons continuellement se serrer la ceinture.

Heureusement, l’Écho d’en Haut possède un site Internet et une page Facebook pour atteindre une partie de son lectorat. Ces moyens de communication ont leur grande importance aussi pour le développement de notre média. Des formations données par notre Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) sont présentement en cours pour permettre aux médias locaux de se tenir à jour, technologiquement. Mais, est-ce assez pour rejoindre l’ensemble des lecteurs, et ce, de toutes catégories d’âge ? Est-ce suffisant pour attirer les commerçants et entreprises à vouloir publiciser leur contenu publicitaire à travers nos pages virtuelles ? Est-ce que nos personnes ainées seront intéressées à se rendre en ligne pour s’informer de nos événements ? Une multitude de questions se posent.

Présentement, trois-mille-neuf (3009) foyers, reçoivent le journal à tous les mois, aux maisons et aux appartements, dans les sept municipalités de L’Islet-Sud.

Nous avons communiqué à l’ensemble des élus.es de notre M.R.C pour leur demander de discuter entre eux de l’énorme défi qu’aura à relever notre média local pour transmettre son information à une aussi grande échelle qu’avant la cessation du Publisac. Notre plus grand souhait, comme organisme existant depuis plus de 40 ans, est que, malgré chaque décision prise, notre population du Sud ne soit pas privée de toutes informations essentielles.

En attendant que des décisions soient prises au niveau de la distribution de notre journal, soyez assurés que nous continuons à travailler fort pour que notre média subsiste à toutes les difficultés de la vie quotidienne encore plusieurs années et que la distribution papier soit notre priorité.