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L’aréna de Saint-Pamphile honore la mémoire de M. Denis Pelletier

Par Yoland Bélanger le dans aréna, mémoire.

Le samedi 8 avril dernier, la direction de l’aréna de Saint-Pamphile a rendu un hommage spécial à M. Denis Pelletier, un homme dévoué qui a débuté un travail à temps partiel dès l’ouverture de l’aréna en 1975. Denis est décédé le 21 janvier dernier, il n’avait que 72 ans.

L’épouse de Denis, Carmen, procède à la mise au jeu officielle en compagnie de ses quatre fils, deux de ses petits-enfants ainsi que le maire M. Mario Leblanc. Crédit photo : Hélène Gagnon.

C’est à l’occasion du « tournoi des 8 » que les responsables de l’aréna et de la municipalité ont tenu à souligner publiquement le travail que Denis a fait durant ces 47 années. Il y faisait de l’entretien, mais beaucoup le connaissait comme le conducteur de la Zamboni. C’était une personne facile d’approche et très motivée par son travail.  Afin de marquer sa longue implication pour l’aréna, une « mise au jeu » officielle a eu lieu en son honneur en la présence de son épouse Carmen, de ses garçons Sébastien, Benoit, Samuel et Alexandre et de quelques-uns de ses petits-enfants. Monsieur le maire Mario Leblanc après lui avoir rendu hommage a informé la population qu’une plaque avec sa photo sera apposée sur un mur de l’aréna.

Son travail à l’aréna était « un peu son loisir !!! ». Denis était propriétaire d’une ferme ayant une division porcine et une de bovins de boucherie. Les soirées d’hiver étant un peu moins exigeantes sur sa ferme, ce travail à l’aréna lui convenait très bien. Il ne faut pas oublier qu’il pouvait compter sur son épouse Carmen et les quatre garçons qui ont toujours participé activement aux travaux de la ferme jusqu’à ce qu’ils partent de la maison à chacun leur tour.

Comme Denis est à quelques mois près de mon âge, je l’ai connu lorsque les écoles de rangs ont fermé, j’étais, je crois, en 9e année (secondaire 2-3).  Son départ si jeune fait beaucoup réfléchir les personnes de mon âge. En 1989, il a construit une « grande porcherie », c’était la 2e porcherie de grande surface pour notre région, après celle de Clermont Pelletier et Monique Girard. La Ferme Frontière continue toujours d’exister. Par son exemple, il a possiblement donné à son fils Benoit le goût de prendre la relève.

Photo en page couverture : La famille dévoile la plaque-souvenir de M. Pelletier qui sera apposée sur un mur de l’aréna.

Crédit photo : Hélène Gagnon.