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Note de la direction  

Par Diane Bérubé le dans Anniversaire, Fondation.

Bonjour chers lecteurs et chères lectrices,

J’utilise ces quelques lignes pour vous donner un aperçu de l’évolution de votre journal communautaire qui célébrera son 40e anniversaire de fondation en 2023.

Votre média a connu une merveilleuse évolution pendant toutes ces années, et nous, la direction et l’équipe administrative du journal, en sommes très fiers.

Cependant, la révolution numérique et technologique apporte son lot de changements dans notre économie, comme vous vous en doutez. La technologie réorganise l’économie et de nombreuses industries dans toutes sortes de domaines, l’imprimerie n’y échappant pas.

Au début de la pandémie, pour des raisons de coûts, beaucoup de journaux « papier » au Québec, ont dû abandonner l’impression de leur média. La crise ayant eu raison d’eux, ils ont été forcés, soit, de s’ajuster au virage numérique complet ou de fermer carrément les portes.

Pour sa part, jusqu’à maintenant, votre journal l’Écho d’en Haut a su s’adapter à ces transformations. En plus de posséder sa page Facebook et son site Internet, le journal est distribué gratuitement en format « papier » dans 3 100 foyers à l’intérieur des sept paroisses de L’Islet-Sud. Avec toute la bonne volonté du monde, nous aimerions pouvoir continuer ainsi pendant encore plusieurs années, mais la réalité nous rattrape et nous fait réfléchir. Les temps ont changé et les entreprises n’exercent plus leurs activités commerciales de la même façon. Elles doivent adopter des outils numériques si elles veulent rester compétitives et prendre de l’expansion. La plupart d’entre elles prennent le virage numérique (réseaux sociaux) pour accroître leur présence en ligne et à numériser et publiciser leurs propres activités commerciales. Les commerçants ne sentent plus le besoin de faire passer leur message par leur média local pour se faire connaître. Alors, avec une réduction considérable de ventes publicitaires depuis quelques années, votre journal connaît une baisse importante de revenus.

Vous comprendrez que pour les prochaines publications, l’analyse du nombre de pages se fera selon le calcul réel des ventes publicitaires. Il se peut que des textes envoyés ne puissent pas être publiés. Désormais, nous privilégierons les articles des événements couverts par les pigistes et ceux qui touchent la population en général. Mais attention, votre journal ne sera pas moins populaire et ni moins intéressant qu’avant, seulement réduit légèrement en nombre de pages.

Nous avons la chance de bénéficier d’une subvention annuelle de notre Gouvernement, mais elle sera bientôt insuffisante si les coûts de toutes sortes ne cessent d’augmenter. La direction et les administrateurs étudient cependant diverses façons de fonctionner plus payantes, autant du côté numérique que du côté papier, afin d’assurer la survie de votre « Écho » à long terme. Nous gardons confiance et travaillons fort pour que notre journal subsiste à toutes les secousses économiques.

Diane Bérubé, directrice générale

Journal l’Écho d’en Haut inc.