Gens de chez nous !Saint-Adalbert

Gens de chez nous ! On se retrouve.

Par Journal l'Écho d'en Haut le .

Nous vous présentons le parcours de Raynald Leclerc

Étant le 4e d’une famille de six enfants de Saint- Adalbert, c’est dans cette région que je vais passer la majeure partie de mon enfance et de mon adolescence.  Mes parents, Armande Thériault et Jean -Baptiste Leclerc, y sont décédés il y a plusieurs années.

C’est aussi dans cette région que je complète mes études primaires et secondaires avant de quitter, en 1981, pour mes études post-secondaires.

C’est à l’Institut de technologie Agroalimentaire de Saint-Hyacinthe que j’ai choisi de faire mes études collégiales. Après trois ans d’études, j’obtiens un DEC ( diplôme d’études collégiales )  en transformation et analyses des produits laitiers, c’est là que la passion des fromages est née et c’est le domaine dans lequel je choisis de faire carrière.

Une autre passion est née durant mes études, Josée !  Josée est une fille de la région de Saint-Hyacinthe. Comme j’étais nouveau dans cette région, j’ai décidé de m’inscrire à un cours de développement personnel afin de rencontrer des gens et d’être moins seul. C’est à la fin de ces cours, en décembre 1982, que nous avons fait plus ample connaissance. Elle allait devenir mon épouse le 16 juin 1990.  De cette union naîtront quatre enfants (trois filles et un garçon) qui sont maintenant âgés de 23 à 29 ans.

Josée et moi, sur le bord du Fleuve Fraser.

Josée, en plus d’être une maman à temps plein, est aussi enseignante au niveau primaire. Durant sa carrière, elle enseigne dans plusieurs écoles primaires à des jeunes de première et deuxième années. Après 32 ans au service de l’enseignement, elle profite maintenant d’une retraite bien méritée.

Pour ma part, j’ai eu un parcours qui m’a permis de travailler dans plusieurs régions du Québec et du Canada. Au fil des ans, j’ai développé plusieurs aspects techniques dans le domaine, ce qui m’a amené, à l’âge de 32 ans, à prendre la direction d’usines de fromage. L’entreprise fromagère pour laquelle je travaille est si florissante qu’elle est devenue une multinationale qui opère dans cinq pays à travers le monde.

Sur le Mont Douglas à Victoria.

C’est en 1999 que la possibilité de venir travailler dans la région de Vancouver, en Colombie-Britannique, m’est offerte. Cette opportunité a permis à la famille de vivre une expérience enrichissante. En plus de découvrir une nouvelle région, les enfants, alors âgés de deux, quatre, six et hui ans à ce moment-là, ont appris à parler anglais et ont pu côtoyer une culture différente.

Après un bref retour au Québec en 2002, un autre défi professionnel va nous ramener dans l’Ouest canadien en 2009 et c’est ici que nous allons finalement nous établir. Pour moi, le défi de relever une usine en difficulté me motivait beaucoup. Au fil des années, j’ai participé à l’élaboration de la construction d’une des plus grosses usines de fromage au Canada. Cette nouvelle usine, à la fine pointe de la technologie, utilise un million de litres de lait par jour. De plus, nous avons formé une équipe dynamique à qui je peux transmettre ma passion.

Après tout près de 38 ans dans le domaine laitier, il est temps pour moi de prendre une retraite bien méritée et de prendre le temps de découvrir notre province d’adoption, en plus de voyager à travers le monde, quand la pandémie de la Covid-19 sera sous contrôle !

J’ai complété 37 ans de carrière avec les fromages Saputo . Mes autres emplois ont été courts : six mois pour la Chaîne Coopérative du Saguenay à Jonquière (laiterie) et ensuite six mois pour le Gouvernement du Québec à l’école ou j’ai étudié (ITAA).  Et ensuite, j’ai toujours été à l’emploi de Saputo jusqu’à ce vendredi, 7 janvier) où je suis officiellement à la retraite!

Par contre, une chose qui nous tient vraiment à cœur est de retourner une fois par année au Québec afin de revoir famille et amis.  Nos racines québécoises sont un héritage que nous ne renierons jamais !

Propos recueillis par Marie-Ève Francoeur.