Articles des pigistesSaint-Pamphile

La Villa Joie de Vivre, la joie d’y vivre !

Par Marie-Ève Francoeur le .

Il y a quelques jours, j’ai eu le privilège de visiter les Habitations Saint Pamphile « La Villa Joie de Vivre », une résidence privée pour aînés (RPA) autonomes et semi-autonomes. Je fus accueillie par son directeur monsieur Paul-André Leblanc et par Mme Micheline Legros, la présidente du conseil d’administration. L’équipe administrative, qui compte six administrateurs (trices) et son dirigeant, sont des gens engagés souhaitant le bien-être des résidents qu’ils représentent.

Tant pour la sécurité des résidents que pour le mieux vivre, des projets sont en cours : améliorations locatives, installation des portes coupe-feu et de gicleurs automatiques (qui selon l’avis d’une dame, déguisent un peu le paysage, mais elle s’y habitue).

Un directeur d’une telle résidence est à l’affût de tout ce que les résidents ont droit comme services du CISSS et CIUSSS et des protocoles à suivre. Le dernier confinement a été très difficile pour les résidents et pour la direction comme l’exprime M. Leblanc :

« Je recevais les directives du CIUSSS quelques jours après les annonces faites par le gouvernement. C’est très difficile de devoir dire à ses résidents de rester dans leur appartement, de ne recevoir que la visite du proche aidant, et ce, sur rendez-vous, et d’obliger que tous leurs repas soient consommés à leur appartement. Ils ne pouvaient même plus circuler librement dans la résidence. Dieu merci ! Cette période est désormais derrière nous, souhaitons de ne pas revivre ces durs moments ».

J’ai trouvé la bâtisse bien accueillante autant, de l’extérieur que de l’intérieur. Tous les appartements sont munis d’une grande fenêtre, la salle à manger est très lumineuse, la vue de plusieurs appartements donne sur une cour fleurie, le calme y est perceptible. Une grande bibliothèque et une chapelle habitent aussi les lieux. La résidence compte des appartements de trois pièces et demie, quatre pièces et demie, ainsi que des studios. La Villa totalise trente unités en tout et trois chambres de convalescence ou de répit pour des gens en attente qu’un appartement se libère. 

Les activités reprennent tranquillement. De l’avis des résidents que j’ai rencontrés c’est comme à l’hôtel et même mieux. Une résidente m’a confié que sa santé s’était améliorée depuis qu’elle résidait aux Habitations. Plus de soucis d’avoir à toujours payer pour des services d’entretiens et autres. Moins d’inquiétude d’être seule dans sa maison, en cas de malaise ou de chute. De plus, pour une meilleure quiétude, chaque résident porte un bracelet d’urgence. A la fin de notre rencontre, il était passé 17 h, une employée est venue s’enquérir de l’absence de cette dame à la salle à manger. J’ai trouvé cette attention rassurante.

Un monsieur me disait : « j’ai décidé de venir habiter ici, c’est mon choix et j’en suis bien heureux. Il se trouve chanceux de vivre tout près du CLSC, à quelques minutes seulement de marche de la caisse populaire et de l’épicerie Marché Tradition. Ce même monsieur fait partie du conseil d’administration et prend part aux décisions les meilleures, pour le bien de tous les locataires.

Les habitants de Saint Pamphile et des environs peuvent être fiers qu’un milieu de vie comme celui-ci soit présent dans la région, « La Villa Joie de Vivre » porte bien son nom.

La direction, les membres du conseil d’administration et les résidents ont bien hâte que la population fasse une distinction entre, « Les Habitations Saint Pamphile » et le «foyer»  le bâtiment d’origine de la Villa, deux lieux totalement distincts.

Merci aux résidents que j’ai rencontrés, je n’hésiterais pas à conseiller des gens que j’aime d’y demeurer. Je sais qu’il y a une liste d’attente, mais soyez assurés que lorsque le moment sera venu, mon nom y figurera.

*À propos d’une RPA :

Une résidence privée pour aînés (aussi appelée RPA) est un immeuble d’habitation collective qui offre des chambres ou des logements, ainsi qu’une gamme de services plus ou moins étendue, contre le paiement d’un loyer. Selon la loi, le résident doit être une personne âgée de 65 ans ou plus.

À noter, le crédit d’impôt pour le maintien à domicile des aînés permet aux gens de 70 ans ou plus de réduire les coûts de certains services de maintien à domicile dans leur milieu. Ce crédit d’impôt remboursable est égal à 35 % des dépenses admissibles.