Gens de chez nous !Saint-Pamphile

Bertrand Castonguay, un Néo-Brunswickois

Par Marie-Ève Francoeur le .

Par Marie-Ève Francoeur

Aujourd’hui je vous raconte le parcours d’un des neuf enfants de M. Rosaire Castonguay et Mme Dorothée Pelletier de Saint-Pamphile. Je vous présente Bertrand Castonguay !

Les garçons dans l’ordre habituel : Bertrand, Harold, Daniel, Denis et Robin.

La famille de Bertrand et la mienne ont été élevées dans le même quartier mais nous avons quelques années de différence. Je fus et suis encore l’amie de sa plus jeune sœur, Julie.
De ses frères et sœurs, certains se rappelleront sûrement de : Céline, Denis, Constance, Bertrand, Lily, Daniel, Robin, Harold et Julie. Qui, dans notre coin, n’a pas connu un « p’tit Castonguay » ?
Bertrand fut dès son très jeune âge très travaillant: il allait « planter » aux quilles (replacer les quilles pendant les parties, ce n’était pas automatisé comme aujourd’hui). Les allées de quilles étaient situées en bas de la salle municipale, aujourd’hui la bibliothèque y est localisée. Une bonne soirée lui rapportait 50 sous qu’il dépensait au dépanneur du coin pour acheter du pain pour la famille. Et oui, le dépanneur de Mme Francoeur!

Les filles dans l’ordre : Lily, Céline, Julie et Constance.

Plus tard, il travaillera pour M. Polycarpe Bélanger, à son moulin qui était situé à l’endroit actuel de l’aréna. Il travaille ensuite au moulin à bardeaux jusqu’à ce qu’il soit détruit par un incendie à l’automne 1973.
Durant ses jeunes années à Saint-Pamphile il fait la rencontre de Julie Blanchet de Sainte-Perpétue, fille de M. Roger Blanchet et Mme Cécile Blanchet. Ça fait maintenant 51 ans qu’ils sont ensemble. « Petite anecdote, lors de la réception de leur mariage, le 27 janvier 1973, des amis avaient misé sur la durée du couple. Alors avis à tous ceux qui ont parié que ça ne durerait pas, vous avez perdu ! »
Le couple est allé vivre en Ontario durant un an après leur mariage et par la suite, ils sont partis vivre à Clair au Nouveau-Brunswick. Bertrand a travaillé dans un moulin également, il y besogne jusqu’à sa retraite devancée, en 2009, dû à des problèmes de dos. Comme je lui ai mentionné : « quand on commence à travailler à l’âge de 7-8 ans c’est normal de prendre sa retraite plus tôt, elle est bien méritée », de plus, problèmes de dos en moins !.
Le couple a bâti leur famille, composée de deux filles : Marie-Eve et Isabelle qui leur ont donné trois petites-filles et un petit-fils. Tout ce beau monde habite le Nouveau-Brunswick.
Bertrand et sa femme partagent les mêmes intérêts, amateurs de véhicules tout terrain, ils se rendent souvent à Pohénégamook parfois pour rencontrer des amis du coin. Ils ont dû ralentir les sorties de VTT à cause des problèmes de santé de Julie.
Les familles de huit – neuf enfants n’existent presque plus. Quel dommage car les liens fraternels, eh bien, il n’y a rien pour remplacer cela.
Je leur souhaite encore plusieurs années de bonheur entourés des leurs et bien sûr j’espère qu’ils viendront nous visiter pendant le Festival du Bûcheux !

Les jeunes mariés qui ont fait l’objet de parie sur la longévité de leur couple, 51 ans de mariage !!