Réseau d’aqueduc et d’égout de Saint-Pamphile (1er article de 2)
Il y a près 60 ans, en 1963 débutait la construction du réseau actuel d’aqueduc et d’égout de Saint-Pamphile. Pour le centre du village, ce n’était pas le premier aqueduc. Dès 1922, un groupe de citoyens, pour répondre à un besoin de manque d’eau, cherchait une solution. C’est Zodique Leclerc qui réalisera le premier aqueduc. Il installa alors sur son terrain une tour réservoir. Possiblement, qu’en plus d’avoir une réserve d’eau, la tour permettait d’avoir une certaine pression… Il y a eu différents puits, dont celui de la rue Aqueduc au sud de l’Église en arrière de l’ancien couvent. Ces informations sont prises dans le livre du centenaire.
Sous l’initiative du conseil municipal et du maire Laurent Anctil, débuta la construction d’un réseau d’aqueduc et d’égout avec un service de protection contre les incendies et de purification des égouts. C’est aussi en 1963 que Saint-Pamphile a eu sa « charte de ville ». Il y avait, parait-il, plus de possibilité alors d’avoir des emprunts et de l’aide gouverne-mentale avec une charte de ville.
Le réseau s’étendait alors de la frontière américaine jusqu’au rang des Gagnon pour ce qui est de l’aqueduc, pour les égouts, le réseau sud se terminait au rang Simple. Le réseau comprenait alors le rang Double jusqu’à la rue des Puits. L’ensemble des rues existantes faisaient partie du plan initial. Par après, il y a eu des ajouts au prolongement de certaines rues et des nouveaux développements et des parcs industriels. Les deux premiers puits qui fournissaient le réseau avaient été achetés de la ferme de Gabriel Bélanger. Avec le temps et considérant l’augmentation de la consommation, 5 nouveaux puits se sont ajoutés depuis. Il est important de mentionner que 100% de l’eau du réseau vient des 7 puits artésiens. Chacun des puits est clôturé et très bien entretenu, afin d’éviter toute contamination possible.
Sous la responsabilité de Monsieur Alain Leclerc, il y a des vérifications et des analyses d’eau qui sont faites très régulièrement. Le réseau d’aqueduc comprend 2 réservoirs souterrains, trois usines de traitement de l’eau et encore plus… La consommation est assez bien contrôlée depuis que la municipalité a installé des compteurs d’eau et ce depuis plusieurs années. Cela a évité beaucoup de « gaspillage ».
Dès le début, il avait été prévu que le réseau aurait un champ d’épuration composé de quatre étangs. Ils sont situés dans le rang des Gagnon. La qualité de l’eau de ces étangs est certainement bonne et répond au norme puisqu’une grande quantité et de variété de canards et d’oiseaux aquatiques viennent y nicher. C’est un site apprécié des ornithologues. Il y a quelques années, un couple de canards absents de la région soit, l’irismature rousse y a été observé, c’était alors l’observation la plus à l’est répertoriée. Il y a aussi dans les arbres près des étangs des nichoirs pour canards branchus et autres variétés qui sont occupés à chaque année.
Comme Sainte-Perpétue est situé au sommet de deux (2) bassins versants, celui du fleuve St-Laurent et de la rivière St-Jean, nous avons la chance de n’avoir aucune pollution de nos cours d’eau, car ils prennent naissance dans notre région. Ce privilège entraine, pour nos communautés de L’Islet-Sud, l’obligation morale d’en conserver la pureté… Six des 7 municipalités de L’Islet-Sud ont leurs réseaux d’égout.
Avoir une très bonne eau est un privilège que nous avons à Saint-Pamphile et dans L’Islet-Sud. Savoir maintenir notre région avec les meilleurs standards environnementaux est un devoir de chacun d’entre nous. En compostant le plus possible, en envoyant nos déchets au dépotoir régional, en ayant des contenants sous nos gouttières pour récupérer l’eau d’arrosage, nous parviendrons à conserver notre environnement sain.
En tant qu’usager, nous ne voyons habituellement pas toute la complexité d’un réseau comme celui de Saint-Pamphile. Le mois prochain, je tenterai d’expliquer plus précisément les investissements, les ajouts et modernisations des dernières années qui ont été faites pour maintenir aux normes gouvernementales et même à l’avant-garde notre réseau.
