Gens de chez nous ! On se retrouve !

N.D.L.D. : Gens de chez nous ! L’Écho d’en Haut publiera à chaque mois un petit article traitant de gens natifs de la région qui se révèlent, se réalisent, qui performent ailleurs au Québec, au Canada et même dans le monde.

Si parfois, vous connaissez quelqu’un qui mérite d’être connu davantage, faites-nous en part. Nous serions heureux de publier ses réalisations.

Ce service est gratuit.

Vous avez de la difficulté en écriture, pas de soucis, un ou une de nos pigistes s’occupera de composer le texte à partir des renseignements que vous lui aurez fournis.

Ce mois-ci, nous vous ferons connaitre ou reconnaitre le parcours de

Mme Régine Pelletier, native de Saint-Pamphile.

Quand les souvenirs de vacances d’été de notre enfance nous ouvrent les portes sur notre avenir !

Ce mois-ci, c’est le parcours de Régine Pelletier de Saint Pamphile, fille de Bertrand Pelletier et Laurentia Bélanger.

Par Marie-Ève Francoeur

J’ai dans ma mémoire les visites chez Régine, elle habitait au-dessus d’une boutique tenue par sa mère, par la suite les lieux furent occupés par le poste de radio local (CHAL). Une grande maison où nous jouions à la cachette pendant que nos mères placotaient probablement tricot, couture et jouaient aux cartes.

À la fin de ses études secondaires, à l’école polyvalente La Rencontre de Saint-Pamphile, Régine alla étudier au cégep de Lévis-Lauzon en sciences pures.

Après la première année elle réalisa que la biologie et la chimie, ce n’était pas fait pour elle.

Elle décida alors, l’été suivant, en allant visiter son frère Mario et son père qui travaillaient ensemble, de continuer ses études à Manchester au New Hampshire. Quand elle était petite, elle se souvient d’avoir passé ses étés là où ces derniers avaient trouvé du travail. Elle aimait bien la langue anglaise, sans toutefois la maitriser.

Elle a donc entrepris des études en comptabilité, à Manchester. Les mathématiques ont toujours été sa matière forte, elle a obtenu son baccalauréat en comptabilité au Southern New Hampshire University. Elle fit ses études avec un dictionnaire français/ anglais à ses côtés, car ses connaissances en anglais se résumaient au bagage acquis au secondaire.

Lorsqu’elle rencontra son copain, qui aujourd’hui est son mari et le père de ses enfants, il est devenu son professeur privé d’anglais, ce qui l’a beaucoup aidée à parfaire son anglais et de devenir bilingue.

Elle a travaillé pendant vingt-huit ans (28) comme cadre dans quelques banques.  Actuellement, elle est à la CFO (Chief Financial Officer) de Manchester Housing and Redevelopment Authority, une compagnie qui loue des appartements aux personnes âgées à bas revenus, avec ou sans handicap.

Il ne faut pas que la barrière de la langue nous empêche d’avancer.

Quand on a le goût de réussir, il faut y aller, let’s go !