Gens de chez nous !Saint-Omer

Gens de chez nous ! On se retrouve !

Par Marie-Ève Francoeur le dans Rose-Hélène Duval, Saint-Omer.

N.D.L.D. : Gens de chez nous ! L’Écho d’en Haut publiera à chaque mois un petit article traitant de gens natifs de la région qui se révèlent, se réalisent, qui performent ailleurs au Québec, au Canada et même dans le monde.

Si parfois, vous connaissez quelqu’un qui mérite d’être connu davantage, faites-nous en part. Nous serions heureux de publier ses réalisations.

Ce service est gratuit.

Vous avez de la difficulté en écriture, pas de soucis, un ou une de nos pigistes s’occupera de composer le texte à partir des renseignements que vous lui aurez fournis.

Ce mois-ci nous vous ferons connaître ou reconnaitre le parcours de

Mme Rose-Hélène Duval, native de Saint-Omer.

« J’aide les enfants à grandir;

Je leur apprends à lire, écrire, compter;

Je les accompagne pendant une ou plusieurs années de leur vie;

Je suis un pilier de leur éducation;

Je fais équipe avec leurs parents pour les aider à devenir de belles personnes;

Je ne compte pas mon temps de travail à la maison, le soir, le week-end;

Je suis sans cesse en recherche pour donner le goût d’apprendre à mes élèves;

Je prépare, corrige, organise;

Je recommence tout chaque année, avec la même motivation;

Je remets souvent ma pratique en question pour être toujours meilleure et proche de mes élèves;

 Même si parfois on m’attaque je ne perds pas la foi en mon métier;

Ce métier, je l’aime c’est ma vocation;

Je suis prof ! »

(Emy Bill)

Par Marie-Ève Francoeur

Vous l’aurez sans doute deviné, ce mois-ci je vous présente le parcours d’une enseignante.

Il s’agit de Mme Rose-Hélène Duval, une jeune femme native de Saint-Omer, fille de M. Albert Duval et de Mme Rose-Délima Robichaud. Une sœur et quatre de ses frères demeurent toujours ici dans la région de L’Islet-Sud : Monique, Jacques, Claude, Clément et Serge.

L’enseignement, je sais un peu de quoi je parle, car j’ai fréquenté et fréquente toujours plusieurs générations d’enseignantes; de la maîtresse de rang à l’enseignante moderne d’aujourd’hui. Ce n’est pas seulement qu’un métier, c’est une vocation, malheureusement trop souvent pointée du doigt pour diverses raisons, mais très importante …

J’ai rencontré Rose-Hélène dans les premiers jours de notre arrivée à la Polyvalente de Saint-Pamphile maintenant appelé école secondaire La Rencontre. Nous étions très impressionnées par la quantité d’étudiants présents, pour la plupart, nous ne connaissions que ceux de notre village. J’étais dans une classe et je me suis avancée pour lui dire bonjour, c’était notre première rencontre, deux jeunes filles assez timides et réservées.

Après son secondaire, Rose-Hélène a continué ses études au Cégep de la Pocatière en « Concentration lettres et langues » sans savoir ce qu’elle ferait plus tard. Par la suite, elle s’inscrit à l’université Laval à Québec en traduction. N’y trouvant pas d’intérêt, elle changera pour l’enseignement à la deuxième session.  Elle obtiendra son baccalauréat en enseignement.

Après l’obtention de son diplôme, accompagnée d’une amie diplômée en enseignement également, elles iront travailler en Ontario pour améliorer leur anglais laissant derrière, le petit ami, les ami(e)s et la famille. Rose-Hélène sera engagée immédiatement et depuis ce temps elle y travaille toujours.

Elle partait pour deux ans, ça fait maintenant trente ans qu’elle enseigne au niveau primaire, dans une classe d’immersion française à la York Region District School Board de Keswick en Ontario. Elle enseigne toutes les matières ; les mathématiques, la géographie, la science et plus encore à des jeunes qui ne parlent au départ que l’anglais et elle le fait dans sa langue maternelle, le français.  Elle adore travailler avec des jeunes ayant des difficultés d’apprentissage, de comportement, elle sent qu’elle fait une différence.

Là-bas c’est « Hélène », car les anglophones ont quelques difficultés à prononcer « Rose-Hélène » ils déforment souvent pour « Roselyne » ou quelque chose du genre.

Elle est bien à Keswick, elle y a bâti sa vie, toutefois peut-être qu’un jour elle reviendra au Québec. Elle sera éligible à la retraite au mois de février 2021, elle y pense. Mais, loin d’elle l’idée de quitter en plein milieu de l’année scolaire, car elle aime ses étudiants et son métier. Tout dépendra du contexte en temps de COVID-19 et des restrictions gouvernementales appliquées.

Faire ce qu’on aime dans la vie, la rend plus belle. Suivez vos passions !