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LES JOURNÉES “MIEL”

Par Journal l'Écho d'en Haut le .

La Société d’agriculture de comté de L’Islet a à cœur le développement régional, autant en Côte du Sud que dans tout Chaudière-Appalaches. L’idée est venue à Mme France Bélanger, agronome dévouée, de présenter un projet innovateur suite à sa rencontre avec le ministre André Lamontagne du MAPAQ qui souhaite la revitalisation des régions par la formulation de projets à caractère bâtisseur. Son projet vient donc répondre à des priorités ciblées par le MAPAQ pour la région et vise à favoriser la mise en œuvre des activités agroalimentaires qui découlent d’une concertation à l’Échelle des MRC de Chaudière-Appalaches. Quel sujet plus d’actualité que les abeilles et leur miel. Mme Bélanger a apporté son idée à la SACLI. En collaboration avec le Réseau Agri conseils, les demandes de subventions au PADAAR (Programme d’appui au développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire en région), programme du MAPAQ, sont parties et ont été acceptées. Tous ensemble, nous voulons protéger les abeilles et leurs donner des environnements sains et protégés.

L’objectif du projet est d’inciter des aspirants producteurs locaux à devenir producteurs apicoles avec ou sans complémentarité avec une autre production agricole. C’est aussi d’inciter les producteurs apicoles actuels du sud de Chaudière-Appalaches à produire du miel floral différencié avec une mise en marché regroupée sur plusieurs MRC (MRC de L’Islet, de Montmagny, d’Etchemin, de Beauce-Artigan, de Robert-Cliche et des Appalaches). Ce marché de niches a un grand potentiel de développement, car il est unique au Québec et n’interfère pas avec le marché des plus grands producteurs de miel. En fait, le marché du miel Québécois est autosuffisant à 25 % et le reste importé; le marché du miel floral différencié ouvrira une porte à un miel de qualité supérieure, biologique, unique et qui sera prisé localement et mondialement tel le pâté de foie gras d’oie versus le pâté de foie ordinaire.

Le projet « Miel » est le premier d’une série. À ce projet s’ajoutera le projet « Herboristerie » et le projet de « Développement des friches ». Le but ici est de sortir les friches herbacées de leur dormance et de les transformer en augmentant leur flore florifère vivace, les arbustes florifères et en valorisant les zones humides avec des arbustes florifères adaptés. Les journées conférences mèneront à des projets de co-développement mettant en jeu les producteurs apicoles, les propriétaires de friches et les herboristes cueilleurs et transformateurs.

La SACLI, dans ces projets, veut mobiliser la collaboration entre les différents intervenants, organismes, MRC, MAPAQ, etc pour faire cesser le déclin agricole. Pour stabiliser le milieu et amorcer la remontée économique, il faut de l’entraide à tous les niveaux dans le respect des mandats et des forces de chacun et entre chaque collaborateur aussi. La SACLI est au cœur du milieu agricole de par son mandat et sa mission.

Les journées proposées :

Il y a trois rencontres d’information, de diffusion et de réseautage à des endroits différents de Chaudière-Appalaches.
Suite à ces conférences, il y aura 12 rencontres de co-développement, soit quatre par région;
Les trois régions choisies sont situées dans des lieux où l’exposition aux pesticides est moindre car il y a très peu de grandes cultures et que les UTM maïs sont très faibles.
La journée à Saint-Jean-Port-Joli s’est déroulée le 13 février dernier Chez Manu atelier culinaire sise au 27, rue de Gaspé Ouest.

Lise Pelletier, trésorière
Comité organisateur
   Société d’agriculture de L’Islet
   www.facebook.com/SACLI.1851/