CommuniquésSaint-Pamphile

PARTAGE ARTISTIQUE -Centre culturel Godend’Art

Par Journal l'Écho d'en Haut le .

C’est le 6 octobre dernier, au Centre culturel Godend’Art, que Michel Cormier a partagé son expérience de vie artistique avant son arrivée à Saint-Pamphile et l’après Saint-Pamphile.  Devant l’auditoire attentif d’une cinquantaine de personnes, il a su captiver notre attention par son histoire, ses chansons et sa musique.  Accompagné de Caroline Bois, la complicité de ces deux comparses était parsemée de fous rires communs avec l’audience.

Michel nous raconte son cheminement artistique tantôt véridique tantôt enjolivé de moments cocasses.  Issu d’une famille de cinq enfants et élevé dans un milieu modeste, il quittera l’école tôt. Son premier emploi est dans une entreprise qui fabrique des orgues et le voilà initié à la musique! Ensuite, par le biais d’une amie, l’improvisation entre dans sa vie. Il adhère à une ligue et côtoie le succès pour la première fois.  Se croyant timide, il réalise plutôt que c’est le manque de confiance qui lui faisait défaut.

En 1992, le téléphone sonne et c’est au sein de la Compagnie de Théâtre Sauvageau qu’il s’engage dans une troupe et y demeure jusqu’en 2002.  De vice-président à comédien à metteur en scène, il fait l’apprentissage du métier et y découvre tous les volets de ce domaine.  La seule chose à laquelle il n’a pas touché, c’est la coiffure nous avouera-t-il et bien humblement, c’est peut-être mieux ainsi! 

Une pause chanson et musique qu’il a composée nous ramène à Paillasson et aux héros de son enfance, de la méchante Carabosse au Prince charmant, costumes en plus!

En 2003, il devient membre de l’Union des artistes et fait des apparitions dans différents téléromans et émissions, deux longs métrages et un film d’horreur. Tout cela lui permet de découvrir que le jeu de caméra est différent de celui du théâtre et qu’il y a une adaptation à faire.  Pour la suite, l’écriture occupe une place importante et son premier projet d’écriture de théâtre sera joué trois ans d’affilée. Demeurant à l’extérieur de Montréal, il avoue qu’il est difficile de travailler à temps plein et abandonne l’Union des artistes et le volet professionnel.  Pour lui, l’acte de création est le même qu’il soit professionnel ou amateur.

À son arrivée à Saint-Pamphile, il assiste à la pièce de théâtre « La ménagère apprivoisée » et découvre qu’il y a la troupe Les Caburons dans son nouveau patelin. Depuis, il a réalisé et joué dans plusieurs pièces et jusqu’à ce jour il est comblé par sa pratique et l’échange avec les autres personnes qu’il côtoie à chaque année. Caroline Bois interprète une pièce écrite pour la pièce La Surprise qui devait être une comédie musicale.  C’est un « Moment tendresse, dans l’escalier ».  Pour clore l’après-midi, il y a la présentation du Comité théâtre et un hommage à Madame Fernande Robichaud,  répétitrice, depuis les débuts de la troupe Les Caburons, pour sa constance, sa fidélité et son implication.

Michel nous confirme que sa passion est ponctuée de plaisir, il a l’impression d’être utile et de rendre service.  Il a eu d’autres passions dans sa vie, elles ont été passagères mais celle-ci est authentique, ancrée en lui.  Ce fut un moment rafraîchissant parsemé d’humour et de prestations musicales!

France Thériault