La saison hivernale et le manque de lumière

Même si nous sommes (forcément) presqu’au printemps, l’hiver perdure et se fait encore bien présent avec ses températures froides et ses tempêtes de neige encore fréquentes. Ceci a des effets notables sur le moral et ceux-ci peuvent être négatifs.

En effet, selon un neuropsychiatre (M. John R. Sharp), on appelle la fatigue du printemps le fait de ressentir un manque d’énergie, une fatigue, une sensibilité au changement de temps, des vertiges, une irritabilité, des maux de tête et des douleurs articulaires. Aussi appelé trouble affectif saisonnier ou dépression saisonnière, il atteindrait 18% des gens au Canada, à des degrés plus ou moins invalidants. Mais ce sont surtout les femmes, entre 70% et 80%, qui sont touchées par ce dérèglement de sérotonine et de mélatonine. On note, également, un certain nombre de suicides qui s’expliqueraient par un écart entre les attentes et la réalité. En fait, il s’agit d’un mal moral qui ne se voit pas mais qui est ressenti au plus profond de l’être.

Comment se sortir de cette déprime? Il existe des trucs simples et efficaces afin de contrer les effets néfastes du manque de lumière. En voici quelques-uns: 1) Faire de l’activité physique afin de se défouler, de libérer son stress et de refaire le plein d’énergie. 2) S’imprégner de lumière en éclairant bien son bureau au travail ou en allant marcher à l’extérieur pour avoir une bonne dose de soleil. 3) Ne pas rester seul. Il est bien de sortir, rire et aller voir des amis. La bonne humeur a des effets positifs sur le moral. 4) Faire attention à son alimentation en mangeant des aliment riches en vitamine D comme le poisson et les fruits de mer qui sont composés d’oméga-3 (ce qui permet de contrer les idées noires). 5) Méditer. Il s’agit d’un bon moyen de remettre de l’ordre dans son esprit. Cette façon de faire permet de prendre du recul et d’éviter de ressentir des sentiments désagréables. 6) Écouter de la musique entraînante a un gros effet sur notre humeur et elle nous influence. 7) Consulter un médecin si les symptômes sont trop forts et qu’il est difficile d’affronter la dépression.

En somme, le manque de lumière amène son lot d’effets désagréables. Par contre, la bonne nouvelle est que l’on peut l’affronter en adoptant des bonnes habitudes de vie, en socialisant et en allant chercher de l’aide si le besoin se fait sentir.

Par Isabelle Fournier
Adjointe-administrative pour
les Nouveaux Sentiers de la MRC de l’Islet

Sources:
https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/468171/le-blues-du-printemps

https://www.journaldemontreal.com/2018/10/29/quelques-trucs-pour-eviter-les-deprimes-hivernales