CommuniquésSaint-Pamphile

CONFÉRENCE SUR CLOVA

Par Journal l'Écho d'en Haut le dans Conférence.

par Thérèse Morneau au Centre culturel Godend’Art .

Le 11 novembre 2018

Le bois, richesse inestimable pour notre région, fut, de tout temps, une industrie source de revenus. Les chantiers permirent à beaucoup de nos gens de subsister, mais pour cela, on devait cependant s’éloigner des foyers. Beaucoup de gens de la région ont travaillé entre autres à Clova, Abitibi. Pour nous rappeler ces moments qui de mieux qu’une personne ayant vécu à cet endroit pour nous le faire découvrir?

Avec sa verve coutumière et sa mémoire sans faille, Thérèse Morneau nous a fait découvrir de façon très détaillée et parfois humoristique la vie de cette communauté presque « famille » de gens qui vivaient ou travaillaient à Clova et dans les environs.

Le village de Clova, fondé au début des années 30, est établi aux limites de l’Abitibi et de la Haute-Mauricie au nord-ouest de La Tuque, au nord de Mont-Laurier, au sud du réservoir Gouin, entre Parent et Senneterre.

« Les activités forestières de la CIP (Compagnie internationale de papier) et le chemin de fer (seule voie d’accès) ont permis au village de s’implanter définitivement. À son apogée, entre 1950 et 1970, on y comptait près de 600 villageois. À cette époque, plusieurs services étaient en place. Le village de Clova disposait donc d’une gare, d’une église, d’un hôpital, d’une école, d’un magasin général, d’un centre communautaire avec bibliothèque, d’un restaurant, d’un hôtel (Tamarac Inn), d’une patinoire, d’un tennis, et même d’une salle de quilles et de curling. Vous pouvez vous imaginer que la vie là-bas était loin d’être ennuyeuse!

Aujourd’hui, cet ancien village de bûcherons a changé de vocation. Il est devenu un secteur de la ville de La Tuque, en Mauricie, mais c’est encore la forêt qui constitue sa principale richesse. Plusieurs chemins forestiers anciens et nouveaux ainsi que l’abondance des lacs permettent aux amateurs de plein air de s’évader dans cette région demeurée sauvage afin de pratiquer leurs activités.»
Merci à Mme Morneau pour cet apport généreux qui nous a permis de se rappeler une part de notre histoire.

(Des activités sur différents sujets ou artistiques se dérouleront régulièrement au Centre culturel. Il s’agira de consulter la publicité à cet effet.).

Clermont Morneau pour Centre culturel Godend’Art
(Source : Internet)