Articles des pigistes

20 ans à la tête du journal l’Écho d’en Haut

Par Iris Dussault-Chouinard le .

imagesDepuis le début de sa carrière, elle a su communiquer, coordonner, rédiger, mais par-dessus tout, elle a su renseigner chaque mois les résidents des 7 municipalités de L’Islet-Sud sur ce qui les intéresse et les concerne.
Derrière chacun des 240 derniers numéros du journal l’Écho d’en Haut se trouve une femme dévouée et audacieuse, il s’agit de notre directrice générale Mme Diane Bérubé qui célèbre cette année la passion de son métier qui dure depuis vingt ans.

Dans sa jeune vingtaine, en renonçant à ses études universitaires en enseignement en adaptation scolaire et sociale pour donner naissance à sa fille Johannie, Diane était loin de se douter qu’elle allait mettre la main sur la carrière de ses rêves. Cette découverte, elle l’a faite durant sa participation au projet gouvernemental Jeunes Volontaires en travaillant au sein du journal l’Écho d’en Haut.  À la fin de cette expérience charnière d’une durée de 8 mois, un poste était ouvert à la coordination du journal. Un vif intérêt pour toutes les tâches de cet emploi et un désir de faire revivre ce journal communautaire en situation économique précaire à cette époque, il n’en a pas fallu plus pour que la jeune maman monoparentale postule pour l’emploi et se fasse engager le 1 juin 1992. Plusieurs de ses talents étaient sollicités par ce nouveau travail qui l’occupait 5 jours par semaine: vente de publicité, écriture de tous les articles, mise en page, recherche de nouveaux clients, elle bâtissait chaque mois le journal de A à Z! Le travail de comptabilité était confié à une employée à temps partiel. Quelques années plus tard, en 1996, Mme Réjeanne Leclerc a pris en charge la comptabilité (sauf la facturation qui demeure la responsabilité de Diane) et des journalistes pigistes se sont greffées à l’équipe au fil du temps, c’est pourquoi son horaire de travail s’est allégé à 4 jours par semaine. Il est également important de souligner la participation indispensable de plusieurs bénévoles pour la correction, l’assemblage, le pliage et le brochage, et ce, à chaque mois.

Femme dynamique, Diane a une vie professionnelle très active. En plus d’être directrice générale de l’Écho d’en Haut et journaliste pigiste, elle travaille quelques vendredis par mois en tant que conductrice de chargeur sur roues à la compagnie de son conjoint Raynald St-Pierre à Sainte-Félicité. Également, elle vient tout juste d’être engagée comme caissière à la quincaillerie Unimat de Saint-Pamphile. Enfin, de 2004 à 2008, elle a fait de la suppléance à l’École primaire St-Joseph. Et comme si ce n’est pas assez, elle a toujours su trouver le temps d’accorder soutien et énergie à différents comités et associations de la région : le comité du Patinage Artistique, celui du Festival du Bûcheux, association pastorale, Fondation des maladies du cœur, Troupe St-Pamphissime etc.

Ce journal, fêtant sous peu son 30e anniversaire, a, au départ, été conçu par le conseil d’administration formé de M. Marcel Thiboutot, président fondateur, Mme Aline Flamand, première responsable de la rédaction, Mme Éliane Leblanc, Mme Cécile Pelletier, M. Jean-Claude Fortin et M. Réjean Gauvin, administrateurs. Au moment où Diane a commencé à y travailler, le journal traversait déjà une période économique difficile. Heureusement, elle est allée chercher de nouveaux clients pour aider à sa continuité, ce qu’elle a réussi avec brio. Également, depuis que Diane y travaille, le bureau de l’Écho d’en Haut a déménagé trois fois, toujours dans le but de minimiser le coût du loyer. Il était au départ au sous-sol du 109, rue de l’Église, pour ensuite déménager chez M. Richard Fortier et finalement prendre place au centre commercial La Promenade depuis le 1 juillet 2000. Plusieurs projets ont été érigés depuis les vingt dernières années. Par exemple des bulletins municipaux sont incorporés au journal, tels le Pamphi-Lien à Saint-Pamphile qui existe depuis près de 5 ans ainsi que le bulletin de Saint-Adalbert qui est publié quelques fois par an. D’autres projets sont à venir à court et long terme : un nouveau logo pour les trente ans du journal, l’achat d’une imprimante pour imprimer les quelques 3100 copies à chaque mois et plus encore…

C’est une chance exceptionnelle que nous avons, nous, résidants de L’Islet-Sud, de recevoir tout à fait gratuitement ce journal communautaire d’une grande qualité. Nombreux sont les commerçants qui croient énormément en lui : quelques-uns d’entre eux s’affichent à chaque mois depuis plus de 20 ans! Diane Bérubé est fière de cette confiance qui s’est établie envers le journal. Apprécier ce média et être conscient de son importance dans le milieu est le plus beau cadeau que les lecteurs peuvent lui offrir, car c’est ce qui la rend heureuse dans son métier et ce qui lui donne le goût de l’exercer le plus longtemps possible. La directrice tient à remercier son conseil d’administration pour la confiance qu’il lui accorde depuis toutes ces années.

Félicitations à Diane qui ne ménage pas les efforts pour livrer chaque mois depuis 20 ans ce journal captivant, instructif et professionnel tel que nous le connaissons. Un sincère merci de la part de la grande équipe du journal!

Photo à la une : Mme Diane Bérubé, directrice générale, célèbre cette année la passion de son métier qui dure depuis vingt ans.